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L’abbaye de Fontevraud, dans l’intimité de la chambre des cloches

Photo : Christian Watier/Collection Watier/MaxPPPLa Croix / Christian Watier/Collection Watier/MaxPPP

 

L’abbaye de Fontevraud, dans l’intimité de la chambre des cloches

Le campaniste LAUMAILLE-LUSSAULT, co-organisateur d'une exposition unique LA CHAMBRE DES CLOCHES à L'abbaye Royale de Fontevraud. Travail de campanistes et des artistes plasticiens Jules Charbonnet et Nicolas Barreau. Un parcours campanaire à découvrir jusqu'au 21 septembre 2019.

Trois ans après leur précédente création à Fontevraud, le duo d’artistes nantais Jules Charbonnet et Nicolas Barreau revient à l’abbaye millénaire à partir du 19 avril pour une installation autour de l’art campanaire.

La Croix : L’abbaye de Fontevraud est l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe fondée en 1101, puis réhabilité en centre de création à partir de 2005. Comment s’est passé votre rencontre avec ce lieu chargé d’histoire ?

Jules Charbonnet : Avant notre première installation ici en 2016, on n’était jamais venus. Mais on connaissait la réputation du lieu et on savait que de nombreux artistes y étaient passés. C’était une référence pour nous. Fontevraud n’est pas un endroit comme un autre. Ici, on se sent intégré dans le site, en osmose avec le lieu, un peu comme dans une sorte de retraite. C’est très intéressant, psychologiquement.

La Croix : Tisser des liens entre patrimoine et création, c’est le cœur du projet culturel de Fontevraud. Vous retrouvez-vous dans ce métissage ?

J. C.: De manière générale, on aime se confronter au patrimoine. Pour ce cycle, l’équipe de Fontevraud a exprimé la volonté de mettre en valeur un métier d’art lié au monastère. Dans « La chambre des cloches », un nom que nous avons choisi nous-mêmes pour sa symbolique, ils nous ont demandé de revisiter l’art campanaire (l’art des cloches), auquel on ne connaissait rien. Mais on aime être un peu novices dans nos projets, apprendre et se laisser aller au hasard des rencontres.

La Croix : Votre installation propose de donner à voir et à entendre ces cloches qui sont proches mais qu’on ne voit jamais vraiment. Comment se matérialise cette volonté ?

J. C. : Nous avons concentré une grosse partie de notre travail sur le beffroi, la colonne vertébrale en bois qui soutient la cloche. Comme toujours, nous avons travaillé in situ, en commençant par visiter le site, prendre des mesures et nous inspirer des matériaux. L’installation devait prendre place dans une galerie en L d’environ 20 mètres de long, alors on a décidé d’exploiter tout l’espace et de proposer un beffroi horizontal. Mais on voulait que les gens puissent se balader à l’intérieur, toucher le bois. On a donc créé un espace étriqué, qu’on a recouvert d’une cire rouge, celle-là même qui sert à fixer les motifs sur les cloches. C’est sur cette cire qu’on a écrit le texte explicatif.

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Avril 2019

Photo : La Croix / Christian Watier/Collection Watier/MaxPPP