Photo : DDM, Laurent Dard
A la veille du changement d'heure, les employés municipaux s'apprêtent à remettre les pendules des églises à l'heure. Un système automatisé depuis un bon bout de temps.
Quelques dizaines de marches, parfois bancales, nous conduisent dans les combles de la collégiale d'Ibos. En-dessous des cloches, l'étage où l'horloge et son cadran sont installés. Il y a encore quelques années, avant l'arrivée des smartphones, c'est à elle qu'on se fiait à l'heure du changement d'heure en hiver, comme en été. Et c'est depuis ces combles qu'on la contrôlait.
Aujourd'hui, plus besoin de monter ces marches. Le rythme du temps est enfermé dans un boîtier, tout près de la sacristie. Comme presque toutes les églises communales du département qui affichent l'heure, la collégiale d'Ibos s'est électronisée. Seules 3 églises sur 300 résistent à la vague technologique.
L'entreprise Laumaillé contrôle le temps des églises du département. Si le mode de fonctionnement est différent selon les horloges mécanisées ou les horloges automatiques, elles changent d'heure de la même façon.
Durant l'heure d'hiver, les aiguilles ne sont pas tournées dans le sens inverse. Le temps s'arrête durant 1 heure, sous le contrôle, toujours, de l'entreprise Laumaillé.
Source : La Dépèche du Midi.
Novembre 2017