Un chantier qualifié d'exceptionnel. C'est celui de la restauration du carillon de la collégiale. Des cloches sont rénovées et des neuves rajoutées. Pour un carillon de quatre octaves. Un des rares en Midi Pyrénées.
Commencée au lendemain de Pâques, la restauration du carillon de la collégiale Notre Dame sera terminée à la fin du moins de juillet. D'un peu moins de trois octaves (un octave équivaut à douze cloches), il passera à quatre.
En tout, au terme du chantier, le clocher abritera quarante-neuf cloches dont une nouvelle «Ré Dièse 3» (une grosse cloche de 1 235 mm de diamètre pour un poids dépassant la tonne). «On pourra alors jouer tous les morceaux de musique» apprécient les mélomanes. Et l'association des carillonneurs de France qui tiendra son assemblée générale à Villefranche le 25 juillet prochain devrait aussi s'émerveiller.
Plus que quelques semaines donc à attendre (avec une bénédiction des cloches prévue fin juin ou début juillet) pour entendre ce qui sera l'un des plus gros carillons de Midi Pyrénées. «Un chantier exceptionnel» confirme le chargé d'affaires de l'entreprise Laumaillé, dont le savoir-faire dans tous les domaines du métier de campaniste est largement reconnu. Thierry Glize détaille les étapes : «Nous avons commencé par la dépose des 25 cloches du carillon que nous avons ramenées à l'atelier pour un nettoyage et l'adaptation des morceaux battants. Nous avons remplacé aussi tout le système de sonnerie par un carillon qui pourra fonctionner de façon manuelle (avec un carillonneur installé au plus près des cloches, à 172 marches du sol de la collégiale) ou automatique.» Huit personnes, dont quatre dans le clocher, travaillent sur le projet.
Prochain temps fort du chantier, la semaine prochaine avec la dépose de la cloche du «Ré». Un monument de 1 355 mm de diamètre et d'un poids dépassant les deux tonnes avec son joug, l'élément en bois qui sert de contrepoids. Cette cloche sera posée au sol pour une révision du joug et le remplacement des paliers. Une opération spectaculaire. Exceptionnelle comme l'ensemble du chantier.
Source: La Dépêche
Crédit photo: DDM
Mai 2014