Le retour des cloches à l'église de Saint-Pierre-de-Lages

Les cloches sont revenues sur le mur-clocher de Paulhac.

Après un peu plus d'un an passé chez le campaniste tarbais, la SARL Laumaille, pour une restauration, et alors que les travaux du mur-clocher leur permettent maintenant de retrouver leur place, les douze cloches de l'église reviennent au village. Un nombreux public les attendait, appareils-photos à la main, prêt à immortaliser un événement que l'on ne voit que très rarement. Il faut dire que les douze cloches du carillon n'avaient pas quitté l'église Notre-Dame de l'Assomption depuis 1865.

Déjà impressionnantes sur le camion-plateau, toutes alignées, elles ont fait l'admiration de tous. Puis c'est avec une grande maîtrise que l'entreprise a commencé à sangler la plus grosse cloche, l'une des demoiselles dansantes, pesant une tonne six cent… Au bout du treuil, elle a fait un petit voyage dans les airs avant de retrouver sa place dans le clocher-mur. Il a fallu plus d'une heure aux experts pour la faire monter et la positionner juste à l'endroit prévu afin de leur permettre de sonner «à volée tournante», sous les applaudissements de la foule, notamment des écoliers qui étaient tous présents. Dans plusieurs décennies, ils pourront en parler à leurs petits-enfants.

Le maire Didier Cujives, en colloque à Ankara en Turquie dans le cadre de ses fonctions de président de Midi-Pyrénées Europe, a regretté de ne pouvoir assister au retour des cloches, c'est Michel Delmas, maire-adjoint qui a encadré cette opération qui a duré toute la journée.

Thierry Glize, chargé d'affaires de la SARL Laumaille précise que les deux demoiselles dansantes ont été nettoyées. Toutes les brides ont été remplacées, les deux jougs des cloches ont été sablés et mis en peinture et les battants remplacés.

Sept cloches ont été accordées et sablées et trois ont été remplacées. Ces trois cloches, Cécile, Marie, Paule, n'ont pas été installées et seront bénies par Monseigneur Robert le Gall, archevêque de Toulouse, le lundi de Pâques à 14 h 30. Cécile et Marie ont chacune parrains et marraines dont les noms sont gravés dans la fonte.

Source La Dépêche du Midi

18/04/2014

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