Les abat-sons du clocher de l’église Saint-Louis ont fait preuve, depuis 1870, d’une belle longévité. Une résistance à l’usure du temps qui vient de trouver un épilogue. La municipalité a confié à l’entreprise Laumaillé, spécialiste de ce type de travaux en hauteur, une mission de restauration. Une trentaine de plaques de schiste couvrent à nouveau les quatre baies du clocher dont les parties basses sont complètement obturées par des cloisons intégrales d’étanchéité de la base de l’édifice.
Posées sur une armature métallique perforée, chacune des plaques est scellée de part et d’autre par un solin. Une restauration à l’identique, sous le contrôle des Bâtiments de France, dont la maîtrise d’œuvre a été confiée à l’architecte du patrimoine Bernard Voinchet.
Des grillages posés sur châssis de bois empêcheront l’intrusion des pigeons, locataires indésirables qui obligent à un grand nettoyage des lieux. Le chantier est en cours de finition.
Dans une dernière phase et après enlèvement des échafaudages de sécurité, les habitants devraient à nouveau entendre tinter les cloches qui ponctuent divers événements et moments de la journée.
Source: La Dépèche
Mars 2014